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Photo du rédacteurMélanie Marier

Un pas vers la stabilité et le bien-être des employés en entretien ménager

Une entente approuvée et largement soutenue

 

Une entente de principe a été conclue vendredi le 6 décembre dernier dans le cadre du renouvellement de la convention collective des salariés syndiqués couverts par le Décret sur le personnel d’entretien d’édifices publics de la région de Montréal. Cette entente permet d’éviter un conflit de travail dans le secteur de l’entretien ménager qui aurait affecté un secteur clé de l’économie québécoise.

 

Avec une approbation de 69 % par les salariés lors des assemblées générales tenues à Montréal et Gatineau, cette convention collective reflète un consensus solide entre les parties. Plus de 550 salariés ont participé à ces assemblées, démontrant l’importance de cette démarche pour les travailleurs de l’industrie.

 

Dans le secteur de l'entretien ménager, où les défis socio-économiques et les exigences de qualité sont omniprésents, cette nouvelle laisse présager une amélioration continue des conditions de travail pour les six prochaines années.  Un tournant considérable dans une industrie reconnue comme offrant des emplois physiquement difficiles, des horaires irréguliers et des salaires faibles.

 

Des gains significatifs pour les salariés

 

Les principaux changements incluent :

  • Une augmentation salariale totale de 20,5 % sur six ans, avec un ajustement initial de 6,62 % au 1er novembre 2025.

  • Une prime de nuit progressive, atteignant 1,00 $ de l’heure d’ici 2028.

  • Des améliorations aux avantages sociaux, incluant deux nouveaux congés mobiles (en 2026 et 2028) et des modifications aux vacances.

 

Ces mesures prennent en compte l’écart entre l’augmentation de l’indice des prix à la consommation (IPC) et les hausses salariales précédentes, rattrapant ainsi des disparités et ajustant les revenus des travailleurs à la réalité économique actuelle.

 

Un équilibre gagnant pour les employeurs

 

Malgré des demandes syndicales initiales ambitieuses (plus de 80 % pour 4 ans), l’entente atteinte est jugée équitable. Les entrepreneurs de l’AESEQ reconnaissent que cette convention collective permettra de maintenir des services de qualité, grâce à une main-d'œuvre qualifiée bénéficiant d’excellentes conditions de travail.

 

Un processus de négociation exemplaire

 

L’aboutissement de cette entente est le résultat d’un travail intensif de négociation, impliquant près de 30 séances depuis mai dernier. L’apport de la conciliatrice, Mme Karine Lavoie, a été déterminant pour trouver un terrain d’entente dans ce contexte complexe.

 

Impacts positifs pour l’industrie et les occupants

 

Cette nouvelle convention collective renforce la stabilité des services essentiels à l’hygiène et à la salubrité des édifices publics. En garantissant de meilleures conditions de travail aux salariés, les entrepreneurs peuvent continuer à répondre aux attentes élevées de leurs clients, contribuant ainsi au bien-être des occupants et à la pérennité des services.

 

Un avenir prometteur

Cette entente marque une étape importante pour l’industrie de l’entretien ménager au Québec. Elle souligne l’importance de valoriser le travail des salariés tout en assurant des services stables et de qualité.

 

Valoriser ces métiers est crucial. Non seulement pour le bien-être des employés, mais aussi pour assurer la pérennité des services essentiels qu'ils fournissent. En renforçant les conditions de travail et en offrant des avantages concrets, l'objectif est de rétablir un équilibre entre la demande inaltérable de services d'entretien ménager et la capacité à attirer et surtout à retenir des travailleurs qualifiés et motivés.

 

Chez ValkarTech, nous nous réjouissons de cette nouvelle et réaffirmons notre engagement à accompagner les entreprises dans leurs efforts pour optimiser leurs opérations tout en respectant les standards les plus élevés. Comment ces changements influenceront-ils votre organisation? Contactez-nous pour en discuter!

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